commando Dam San

Insigne Français - Insigne Troupe de Marine/Coloniale


Reproduction

Reproduction de l'insigne du commando Dam San composé de supplétifs vietnamiens ayant suivi l'armée française après les combats d’Indochine, unité éphémère qui dura de 1956 à 1960. À...
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Descrition détaillé

Reproduction de l'insigne du commando Dam San composé de supplétifs vietnamiens ayant suivi l'armée française après les combats d’Indochine, unité éphémère qui dura de 1956 à 1960.

 À la fin de la guerre d'Indochine, le 2 /19e Régiment Mixte d'Infanterie Coloniale met sur pied une compagnie de marche de 200 hommes, qui prend le nom de Commando Dam San , puis de "Commando d'Extrême-Orient". Il est affecté en Algérie en 1956. Voilà 200 guerriers partis vers le couchant, courant, comme le Dam San de la chanson de geste, après le soleil .

   Formé d'Indochinois intégrés au 22e RIC, le Commando Dan-San est incorporé aux Troupes Aéroportées en Algérie en décembre 1957 et dissous en septembre 1960. Brevetés parachutistes (Blida 1958), entraînés au combat avec le 22e RIC sur la frontière marocaine (Marnia 1956-1957), avec le 1er REP sur la frontière tunisienne (Guelma 1958), groupés par ethnies, commandés dans leur langue, les Indochinois "firent merveille" (comme on dit). Opérant par petits groupes dans des zones de guerre (Ténès 1958-1960), ils inventèrent la tactique du commando de chasse.

 Le commando fut officiellement dissous le 12 juin 1960. Les "Indochinois" allaient être répartis dans d'autres unités, certains retourneraient à la vie civile. Ce jour-là, une émouvante cérémonie “d'adieu aux fanions” eut lieu au camp Basset à Beni-Messous. Aucune autorité militaire ne daigna y assister. Quel contraste avec l'attention que portaient à Dam-San les "Indochinois" comme les généraux Salan et Dulac, ou le colonel Thomazo "nez-de-cuir", aux petits oignons pour eux, comme lors de la prise d'armes du 10 février 1958 ! . Et lors de la célébration de la fête du Têt, le 19 février 1958, relisez l'article ci-dessous, pas moins de six généraux s'étaient déplacés ! Et ce n'était sûrement pas que pour l'attrait de la cuisine indochinoise, même si elle devait participer de cette "sourde nostalgie que conservent tous les anciens d'Indochine", comme l'écrit avec pertinence le journaliste… Deux ans après, ceux qui étaient leurs parrains de coeur n'étaient plus là.
   Presque tous les hommes du commando reçurent la médaille militaire pour services exceptionnels, une dizaine obtint par la suite la croix de la Légion d'honneur.


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