Promotion EMIA Général Bergé

Insigne Français - Insigne Promotion/Ecole


Original

Insigne de la 38e Promotion de l'école militaire interarmes,1998/2000, Général Bergé . Fabrication Artus Bertrand, homologation G4621.Georges Bergé (Belmont, 3 janvier 1909 - Mimizan, 15...
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Descrition détaillé

Insigne de la 38e Promotion de l'école militaire interarmes,1998/2000, Général Bergé . Fabrication Artus Bertrand, homologation G4621.

Georges Bergé (Belmont, 3 janvier 1909 - Mimizan, 15 septembre 1997) est un militaire français, Compagnon de la Libération. Ralliant les forces françaises libres dès 1940, il met sur pied une compagnie de parachutistes français avec lesquels il réalise les premières missions clandestines sur le territoire français occupé. Opérant aussi bien pour le Bureau central de renseignements et d'action français que pour le Special Operations Executive britannique, il s'illustre en Méditerranée lors de la destruction de plusieurs aérodromes allemands mais est fait prisonnier à cette occasion. Restant dans l'armée à l'issue de la guerre, il y exerce diverses fonctions de commandement et de représentation.

Georges Bergé est capitaine au 13e régiment d'infanterie lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate. Engagé dans la bataille de France, il est blessé par balles le 18 mai 1940 près de Bousies dans le Nord. Hospitalisé à Caen, il est ensuite évacué vers le sud-ouest de la France. Alors qu'il est de passage chez ses parents à Mimizan dans les Landes le 17 juin, il entend à la radio le discours du maréchal Pétain annonçant l'armistice à venir1. Refusant la défaite, il embarque le 21 à Saint-Jean-de-Luz en direction de l'Angleterre2. Arrivé à destination, il rallie les forces françaises libres et, le 24, rencontre le général de Gaulle et propose à celui-ci de créer une unité parachutiste3. D'abord affecté au dépôt des FFL, puis à l'état-major de l'Air, il est mis, le 15 septembre 1940, à la tête de la 1re compagnie d'infanterie de l'air qui vient d'être créée3. Il emmène son unité en stage à Ringway où il obtient son brevet de parachutiste puis suit une formation au sabotage en vue d'une action en France. Du 15 mars au 5 avril 1941, sous couvert du SOE, Bergé et quelques-uns de ses hommes réalisent l'Opération Savannah, première mission d'action clandestine sur le territoire français occupé. Bien que les objectifs initiaux de la mission n'aient pu être remplis, les précieux renseignements ramenés par Bergé concernant le fonctionnement du pays sous le joug allemand permettent aux services de renseignement français de gagner la confiance des services secrets britanniques. De retour en Angleterre, il met en place avec le BCRA une école de formation pour les futurs agents parachutés en France.

Le 25 juillet 1941, Bergé et la 1re CIA sont envoyés à Damas et, de là, sur les rives du canal de Suez où sur un camp d'entraînement britannique ils sont formés par Le lieutenant-colonel Robert Blair (dit « Paddy ») Mayne du Special Air Service aux ordres du major Stirling. En juin 1942, la 1re CIA est chargée d'attaquer six aérodromes ennemis dont les avions menacent le passage d'un convoi de ravitaillement en direction de Malte. Georges Bergé et un groupe de quatre hommes se chargent de la base d'Héraklion en Crète. Parvenant à détruire 20 appareils allemands, il est cependant capturé à l'issue de sa mission le 19 juin. Interné à l'Oflag X-C (en) à Lübeck, il y monte un réseau d'évasion avant d'être transféré au château de Colditz. Il est libéré le 16 avril 1945 grâce à l'avancée de la 3e armée du général Patton. 

Le conflit terminé, Georges Bergé sert à l'inspection des troupes parachutistes, au cabinet militaire du Gouvernement provisoire de la République française et à l'état-major général de la défense nationale. Il part ensuite à Rome où il travaille à la représentation militaire à l'ambassade de France. En 1951, il prend le commandement du 14e régiment d'infanterie parachutiste de choc jusqu'en 1953, après quoi il est adjoint du général commandant les troupes aéroportées jusqu'en 19573. Parallèlement, en 1954, il passe un stage de sept mois à l'école de guerre espagnole1. De 1957 à 1959, il seconde le général commandant l'ALAT1. En pleine guerre d'Algérie, Bergé est envoyé dans la région de Constantine où il commande le secteur de Corneille en 19603. Il est nommé général de brigade l'année suivante pour finalement être placé, à sa demande, en 2e section des officiers généraux en 19622. Retiré dans le sud-ouest de la France, il est président d'honneur de l'amicale du SAS. Georges Bergé meurt le 15 septembre 1997 à Mimizan.

 


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