Cantine 1er Groupe D'aviation

Descrition détaillé

Belle cantine en bois de l'élève pilote Rougeyron du 1er groupe d'aviation. Poignée en cuir. Dimension 65X33cm.

Soldat, André Rougeyron - Né le 22 septembre 1899 à Domfront (Orne) - Fils de Louis Michel Rougeyron (professeur d'anglais) et d'Yvonne Fourmentin - Classe 1919 - Recrutement d'Argentan (Orne) sous le matricule n° 1210 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre au titre du 32ème régiment d'artillerie de campagne, le 2 janvier 1918 - Affecté au 30ème régiment d'artillerie de campagne, le 6 avril 1918 - Evacué sur maladie, le 26 avril 1918 - Reprend sa place; le 6 juin 1918 - Passé au 1er groupe d'aviation comme élève pilote, le 30 juillet 1918 - A l'école de Chartres-Vineuil en octobre 1918 - N'a pas réussi à obtenir son brevet de pilote militaire . Passé au 1er groupe d'ouvriers d'aviation, le 1er juillet 1919 - Fin d'engagement et renvoyé dans ses foyers, le 2 janvier 1921 - Rappelé à l'activité au 34ème régiment d'aviation, le 6 mai 1921 - Renvoyé dans ses foyers, le 28 mai 1921 - Profession avant guerre Ingénieur expert en mécanique automobile et industrielle - Domicilié à Fontainebleau (Seine-et-Marne) - Classé dans l'affectation spéciale comme technicien des établissement Goëtt 1 Cie à Puteaux (Hauts-de-Seine) pour une durée de trois mois, à compter du 30 septembre 1939 - Domicilié au 10, rue Pierre Deloron à Colombes (Hauts-de-Seine), à compter du 16 octobre 1939 - Considéré comme démobilisé, le 25 juin 1940 - A service dans les FFC du réseau "Centurie" du 1er décembre 1941 au 2 août 1944 - A fourni aux alliés des informations sur les installations allemandes dans la Manche, l'Orne et la Mayenne - A également caché des aviateurs alliés abattus au-dessus de la France - Arrêté par la police allemande - Interné du 3 au 14 août 1944 et déporté à Buchenwald du 15 août 1944 au 1er mai 1945 - Grade de sous-lieutenant au titre des FFC pour la période de son internement et sa déportation - Est compté comme service militaire actif dans la zone de combat et dans une unité combattante du 3 août 1944 au 1er mai 1945 - A son retour de captivité, reprend son cabinet d'expertise automobile et industrielle - Maire de Domfront du 20 mai 1945 au 18 mars 1959 - Médaille des évadés, le 30 octobre 1948 - Certificat de validation des déportés internés de la résistance n° 2581, en date du 8 août 1951 - Reprend son grade qu'il détenait dans les réserves - Dégagé de toutes obligations militaire, le 2 janvier 1946 - Titulaire d'une pension définitive de 60 % par la commission de réforme du Mans pour séquelles asthéniques des déportés avec fatigabilité rapide, troubles cardiaques avec tendance à l'hypertension, reliquats de phlébite à la jambe droite, édentassions partielle par polycarie, le 24 janvier 1957 - Croix de combattant volontaire 1939-1945 accordée, le 30 mai 1960 - Pension à 100 % par la commission de réforme de Caen, le 18 octobre 1967 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 12 juillet 1963 - Officier de la Légion d'Honneur, le 16 novembre 1964 - Décédé au cours d'un accident de la route, le 27 décembre 1967.