2e Esc du 5e Cuirs

Insigne Français - Insigne Cavalerie/Blindé


Original

Insigne du 2e escadron du 5e régiment de cuirassiers, fabrication Drago.Le 5e régiment de cuirassiers (5e RC) est un régiment de cavalerie de l'Armée de terre française créé sous la Révolution...
En savoir plus
7,00 €

Descrition détaillé

Insigne du 2e escadron du 5e régiment de cuirassiers, fabrication Drago.

Le 5e régiment de cuirassiers (5e RC) est un régiment de cavalerie de l'Armée de terre française créé sous la Révolution à partir du régiment Royal-Pologne cavalerie, un régiment de cavalerie français d'Ancien Régime, sous le nom de 5e régiment de cavalerie avant de prendre sous le Premier Empire sa dénomination actuelle. Après avoir été dissous en 1992, il est recréé en juin 2016 afin de prendre garnison aux Émirats arabes unis où il sert de régiment support aux entraînements en zone désertique.

En février 1940, la 3e brigade de cavalerie est affectée à la nouvelle 2e division légère de cavalerie. En cas d'intervention en Belgique, cette division doit participer à la manœuvre retardatrice en Ardenne en avant de la 2e armée dont elle dépend, en direction de la frontière belgo-luxembourgeoise au sud de Martelange9. Elle forme deux groupements ; la 3e brigade de cavalerie fait partie du groupement ouest.
Le 10 mai 1940, la 2e division légère de cavalerie fait partie, avec la 5e division légère de cavalerie, de la 2e armée du général Huntziger. Elle entre en Belgique à huit heures en suivant l'itinéraire Virton - Arlon et rencontre les premières troupes allemandes une heure plus tard. Néanmoins, dès le 12, devant la pression allemande, la division rentre en France et le lendemain, elle est placée en réserve d'armée au sein du groupement Roucaud, elle sert alors de flanc garde à l'action sur Stonne. Le 23 mai, elle est retirée du front puis est mise à disposition de la 7e armée et part pour Senlis. Sa 12e brigade légère motorisée parcourt 380 kilomètres en 28 heures et est jetée immédiatement dans les combats pour la Somme. Les jours suivants, elle appuie entre autres la 4e Division cuirassée de réserve, puis la 1st Armored Division britannique. La 3e brigade de cavalerie ne rejoint que le 31 mai et est alors placée en réserve du 9e corps d'armée. Toujours en ligne le 5 juin, la 12e brigade légère motorisée est sévèrement attaquée par la 5e Panzerdivision, et subit de lourdes pertes. Finalement, le 12 juin, elle finit encerclée avec la 5e division légère de cavalerie, à Saint-Valéry-en-Caux, dos à la mer. À court de munitions et sans moyens d'évacuation, les deux divisions doivent capituler devant la 7e Panzerdivision d'Erwin Rommel. Ce dernier rend les honneurs aux cavaliers français et laisse son sabre au général Chamoine qui commande le groupement, à la suite de la mort du général Berniquet, la veille ; les deux divisions ne totalisent alors plus que 1 500 combattants.

Il est en Indochine française du 5 février 1946 au 1er mars 1954 durant la guerre d'Indochine au sein du corps expéditionnaire français en Extrême-Orient. Une unité de circonstance, le commando blindé du Cambodge, devient un de ses escadrons en septembre 1946. En 1968, à Kaiserslautern, le régiment appartient à la 3e brigade mécanisée de la 1er division blindée et partage le quartier Hoche Marceau (Hollenzollern caserne allemande) avec la 151e compagnie légère du matériel qui, outre son rôle de soutien divisionnaire, est chargée de la formation des appelés (mécaniciens de chars) des Forces françaises en Allemagne. En juillet 1968 ,le régiment abandonne son ancienne organisation en trois escadrons à trois pelotons de cinq chars et un peloton porté plus un escadron à quatre pelotons d'AMX-13, armés de missiles SS.11, pour préparer l'arrivée des AMX-30 avec quatre escadrons de quatre pelotons de trois chars plus un escadron porté de quatre pelotons de trois chars AMX-13. Les premiers AMX 30 sont arrivés au printemps 1969, le chef de char et le pilote étant des engagés mais le contingent assurant toujours le service des chars Patton restants ainsi que celui de l'escadron porté.

Il est dissous en 1992 en même temps que la 5e division blindée. On annonce sa recréation en octobre 2015. Il remplace en 2016 la 13e demi-brigade de Légion étrangère comme unité de l'armée de terre aux Émirats arabes unis. L'étendard est remis au régiment le 2 juin 2016 à Abou Dabi. Le régiment est alors voué à l'accueil des unités en courts séjours aux Émirats arabes unis dans le cadre des Forces françaises aux Émirats arabes unis. Il comprend à cette date cinquante-sept personnels permanents et plus de 200 tournants (personnels en courts séjours) ; il se compose de:

un escadron blindé de quinze chars Leclerc et quatorze véhicules blindés légers (VBL) ;
une compagnie d'infanterie équipée de quatorze véhicules blindés de combat d'infanterie (VBCI) ;
une compagnie d'appui équipée de cinq camions équipés d'un système d'artillerie (CAESAR) et quatre véhicule de l'avant blindés (VAB) génie ;
cinq véhicules poste de commandement et deux chars de dépannage DCL.
Entre le 15 et le 27 août 2021, le 5e régiment de cuirassiers est engagé dans le cadre de l'opération Apagan. À la suite de la prise de pouvoir des talibans en Afghanistan en août 2021, une opération d'évacuation de ressortissants est lancée par plusieurs pays occidentaux, dont la France. Le 5e RC fournit alors un sous groupement tactique interarmes (SGTIA), constitué d’un peloton de cavalerie et d'une section d’infanterie. Ces militaires ont notamment participé à la protection de la base aérienne 104 à Abu Dhabi. La section d’infanterie a, quant à elle, été projetée à l’aéroport international Hamid Karzaï de Kaboul afin de protéger le dispositif d'accueil des ressortissants devant être rapatriés. Deux mille huit cent trente quatre personnes sont évacuées, dont 142 Français, 62 Européens et 2 630 Afghans


D'autres articles qui pourraient vous plaire