Photo Reinhard Heydrich

Allemand - Photo/Carte postale


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carte photo du  SS-Brigadeführer Reinhard Heydrich, dimension 14 cm X 9 cm .Reinhard Heydrich est un responsable nazi de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, né le 7 mars 1904 à...
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Descrition détaillé

carte photo du  SS-Brigadeführer Reinhard Heydrich, dimension 14 cm X 9 cm .

Reinhard Heydrich est un responsable nazi de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, né le 7 mars 1904 à Halle (Saxe) et mort des suites de ses blessures après l’attentat le 4 juin 1942 à Prague (protectorat de Bohême-Moravie). Au moment de sa mort, il est à la fois le directeur du Reichssicherheitshauptamt (RSHA) et le « vice-gouverneur » du Reich en Bohême-Moravie.

Adjoint direct de Heinrich Himmler dès 1933, il joue un rôle déterminant dans l'organisation de l'appareil répressif nazi et lors de l'élimination de la Sturmabteilung (SA) en tant que force politique, principalement lors de la nuit des Longs Couteaux à l’été 1934.

Il a également un rôle majeur dans l'organisation de la Shoah par la planification et le contrôle entre 1939 et 1942 de l'activité des Einsatzgruppen, dont la mission principale dans l'Est de l'Europe est l'extermination des Juifs par fusillade, et lors de la conférence de Wannsee qui organise la logistique des centres d'extermination, et qu'il préside le 20 janvier 1942.

Ayant imprudemment choisi d’être peu protégé malgré son rang, il tombe dans un guet-apens sommaire organisé par la résistance tchécoslovaque. Il n'est que légèrement atteint par l'explosion d’une bombe artisanale, se remet progressivement, mais finit par mourir une semaine plus tard, son état s'étant subitement dégradé à cause d’une surinfection inattendue de ses blessures. Sa disparition prive le régime hitlérien d'un dirigeant particulièrement efficace. En effet, homme très déterminé, il était depuis 1931 un maillon essentiel de la terreur nazie.

Le 27 mai 1942 vers 10 h 35, sans escorte ni protection particulière, installé à côté du chauffeur sur le siège avant d’un cabriolet décapoté, Heydrich effectue son trajet habituel d’une vingtaine de kilomètres entre sa résidence de Panenské Břežany et le palais Černín , où se trouvent ses bureaux96,u sur la colline du Hradčany. Sur cet itinéraire, trois résistants tchécoslovaques, tous parachutés dans la nuit du 28 au 29 décembre 1941 en provenance d’Angleterre, sont placés en embuscade : le Slovaque Jozef Gabčík et le Tchèque Jan Kubiš du groupe Anthropoid, ainsi que le Tchèque Josef Valčík du groupe Silver A. Gabčík et Kubiš attendent à un arrêt de tramway situé dans un virage serré en épingle95,w près de l’hôpital Bulovka dans le quartier de Prague 8-Libeň. Ils attendent d’être avertis par le troisième homme, Valčík97, posté cent mètres en amont, qui joue le rôle de guetteur. Valčík signale l’arrivée de la Mercedes de Heydrich à l’aide d’un miroir. Lorsque la voiture, au ralenti dans le virage, passe à moins de trois mètres de Gabčík, celui-ci se précipite devant elle pour l'arrêter et braque sa Sten sur Heydrich, mais l’arme s’enraye et aucun coup ne part. Heydrich ordonne à son chauffeur d’arrêter la voiture et, alors qu'il se lève pour tenter d’abattre Gabčík, le troisième membre du commando, Kubiš, qui se retrouve alors en arrière de la voiture lance une grenade antichar modifiée98, laquelle explose près de la roue arrière droite. Entre l’aile arrière et la portière, la carrosserie est transpercée par des éclats : des débris de métal et des fragments de fibres de siège99 sont projetés et pénètrent dans le dos de Heydrich.

Après un échange de tirs au pistolet, le chauffeur, le SS-Oberscharführer Johannes Klein, part à la poursuite de Kubiš qui monte sur une bicyclette et s'enfuit derrière la voiture immobilisée. Heydrich, ne ressentant apparemment pas ses blessures, descend aussi de voiture, mais en titubant, réplique et tente de poursuivre Gabčík parti devant la voiture : il s’effondre rapidement sur le sol. Klein ne parvient pas à rattraper Kubiš et revient vers Heydrich ; celui-ci saigne abondamment et ordonne à Klein de poursuivre Gabčík à pied. Klein s'élance à nouveau et retrouve Gabčík dans une boutique de boucher, mais le parachutiste fait feu à deux reprises avec son pistolet, blessant sérieusement Klein à la jambe, ce qui lui permet de s'échapper et de rejoindre une cache, après avoir pris un tramway. À ce moment, les deux parachutistes en fuite sont persuadés que leur mission a échoué.

Heydrich n'est transporté à l’hôpital voisin Bulovka, dans une fourgonnette de livraison, qu'au bout d'une heure. Sa blessure n’est en elle-même pas mortelle mais, en traversant le siège, les éclats de carrosserie ont également fait pénétrer dans la plaie des particules du rembourrage constitué de crins de cheval. Il subit une opération, se rétablit progressivement et, six jours plus tard, prend son déjeuner assis dans son lit, mais c’est alors que son état s'aggrave brutalement et le fait tomber dans le coma. La septicémie est foudroyante et rapidement généralisée.

Le 4 juin 1942, à 9 h 24, Heydrich meurt à l'âge de 38 ans


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